Le bouton pression est un système de fermeture simple et efficace, inventé en 1807 par Bertel Sanders.

En 4 parties (la plupart du temps), le bouton pression est constitué au final d’une partie mâle et une partie femelle une fois mis en place.
La partie mâle se présente sous forme d’une boule ou d’un cylindre en creux (selon le modèle), la partie femelle d’une cavité ou d’un boîtier contenant un système de ressort pour bloquer la boule ou le cylindre.
Plusieurs modèles existent, de différentes tailles et forces ou même de matière (le plastique est à proscrire à mon sens, pour un article de maroquinerie durable, lui préférer le métal), il faut bien réfléchir à quoi servira votre article pour bien choisir le bouton qui convient : un bouton trop fort sur un article de petite maroquinerie, c’est l’usure et l’inconfort assuré, à l’inverse, un bouton pression trop faible, c’est l’objet qui s’ouvre tout le temps et trop facilement.
En maroquinerie, j’utilise souvent un modèle assez fin mais avec une bonne tenue. Les modèles les plus gros et forts (ceux que l’ont trouve souvent dans les brico-trucs) ne me servent qu’en cas d’un besoin de grosse tenue (certains bracelets ou gros sacs ou encore pour des sangles) mais cela reste assez rare au final.

Des exemples de modèles courants :
Bouton à boîtier : très dur et à forte tenue
Bouton à boule : celui que j’utilise le plus souvent en maroquinerie, un bon équilibre entre tenue et souplesse.
Bouton à griffe : pas vraiment utile et pratique pour le cuir (ou alors pour du cuir très très fin), il est plutôt utilisé pour le tissu.
Bouton à coudre : pareil que ceux à griffe, plutôt destiné au tissu.

Il existe différents outils pour les poser, chaque modèle possédant ses matrices, sous forme de pince, d’outil à frapper ou de presse. Chaque outil à ses avantages et inconvénients, voici un article sur la pose d’un bouton pression.
Merci au financement participatif pour avoir aidé à la publication de cet article
Pour ceux qui ne savent pas de quoi je parle, vous pouvez le découvrir à cette adresse :
A bientôt
Laisser un commentaire